SAVOIR et CROIRE au futur
Liens
Classiques des sciences sociales. Une magnifique collection de livres numérisés fondée et dirigée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Canada. Tous les titres sont téléchargeables gratuitement au format Word 2001, pdf et rtf (bientôt en braille grâce à la collaboration de l'Institut Nazareth et Louis Braille de Montréal). Cette bibliothèque virtuelle est entièrement réalisée par des personnes bénévoles donnant de leur temps pour faire partager ces savoirs.
Bibliothèque nationale de France, avec Gallica, le service constamment amélioré pour la diffusion culturelle par Internet de documents du domaine public. La diffusion non commerciale de certains ouvrages de Paul Janet publiés en vue d'une métascience part de l'image scannée mise à disposition par la BNF.
Encyclopédie gratuite Imago Mundi. Son créateur, Serge Jodra, journaliste scientifique participe également à enrichir l'encyclopédie Wikipédia de multiples articles documentaires.
Mel Vadeker, recueil de textes riches sur l'ethnométhodologie, les sciences cognitives, ainsi que des recherches sur les formes d'expressions limites et de création de styles depuis les moyens offerts par les nouvelles technologies.
L'arbre des possibles: de véritables artistes du Web montrant, au travers l'arbre des connaissances, le possible au futur.
PlanetAgora. Mondialisation et cultures depuis Internet.
Philosophie, enseignement hebdomadaire en ligne.
Modélisation de la Complexité. 'Association pour la Pensée Complexe', programme européen développant un projet de nouvelles formes d'interactions créatives entre citoyens engagés dans des activités scientifiques et culturelles.
Philosophie et spiritualité. beau panorama interculturel en perspective du changement des mentalités.
Et pour les lecteurs qui sont intéressés par les échanges sans frontières des connaissances par l'intermédiaire du Web
C'est progressivement une mise en commun des savoirs qui engage assurément notre avenir. Aussi peut-on prévoir que l'open access (OA, pour 'Archives Ouvertes' en français) gratifiera de plus en plus les chercheurs travaillant à partir de libres échanges de documents en tous les domaines. Cela change la donne de ce qui passait par les bibliothèques matérialisées du savoir, encore précieuses et provoquant toujours notre attachement sentimental, mais qui restent sous la dépendance pour leur développement des territorialités gouvernementales.
La communauté des scientifiques n'est pas la dernière à profiter des nouvelles règles du libre et du gratuit. Même qu'elle se pose bientôt à l'avant garde des promoteurs de ce moyen de diffusion visant l'internationalisation des savoirs à partir des écrits issus de recherches locales.
Un mouvement soutenu pour deux raisons:
1° la prise de conscience mondiale de ce que, pour des raisons d'éthique
humanitaire, tout n'est pas à commercialiser; conscience cependant
encore juridiquement jugulée pour des raisons économicopolitiques par le
pouvoir des gouvernements nationaux;
2° et malgré ce fait que récession rime avec répression lorsqu'on porte
atteinte aux intérêts des si puissants intermédiaires dont l'enrichissement
se fonde sur la propriété intellectuelle, le temps qui est aux réductions
budgétaires drastiques imposées aux universités a un effet fortement
discriminatoire quand l'abonnement annuel à la moindre publication
spécialisée peut dépasser 1500 $. Dans ces conditions, la photocopieuse ne peut que
rester l'instrument privilégié des étudiants, malgré les nouvelles lois
portant le délit de copie des livres et des revues à deux ans
d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende!
La mise en commun volontairement gratuite des connaissances est ce que visent déjà des organismes à but non lucratif comme Bioline International qui est à permettre la visibilité des publications issues des pays en voie de développement. Et si l'on questionne Google depuis 'Gold OA' pour accéder à certains des articles tirés des revues scientifiques, ainsi que 'Grenn OA' pour les archives numérisées mondialement consultables, nous ouvrons beaucoup de sites traitant du sujet. Parmi ceux-ci, ne pas oublier en France HAL.
Sur la base des connaissances en libre accès, il y a encore quelques
URL incontournables:
Wikipedia (la grande
encyclopédie participative paraissant en de multiples langues)
http://archives.eprints.org
www.opendoar.org
et pour se documenter sur le mouvement:
http://openaccess.eprints.org
http://openaccess.inist.fr
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