Face aux durées paléontologiques nécessaires à la pleine évolution des espèces sur la planète, c'est pour l'humanité comme si elle venait de naître. Pierre DAC aurait dit plaisamment à ce propos: Ne cherchez plus le chaînon manquant entre les primates et l'espèce humaine, c'est nous! Comme espèce ayant hérité de quelques millions d'années d'évolution biologique, nous ne pouvons plus nous représenter l'humanité ainsi qu'une génération quasi spontanée. C'est là le principal prérequis guidant l'édification de ce site.
Même à n'être pas majoritaire, il y a un intérêt culturel pour des
questions sur l'existence, les raisons d'être aux autres, le pourquoi
des événements. Ce sont là des réponses ne pouvant arriver pour chacun
qu'en écho de son vécu intérieur, le savoir acquis entre les murs des
académies restant insuffisant. Tout un courant d'idées reliant
l'humanité vient présentement concilier savoirs et croyances. Arrive en
cette disposition l'engagement des progrès personnels dans les
coordonnées du vrai, du beau et du bien.
La grande aventure: concilier la richesse des différences individuelles
et en juger sans se laisser communautairement enfermer dans une pensée
unique. Comment le monde pourrait-il advenir sans raison et par hasard
des réactions physicochimiques? Cette manière de regarder choses et
êtres perd du terrain. Elle ne se posera bientôt plus que par inertie
des mentalités, que restrictivement à la logique d'exclusion guidant le
paradigme matérialiste. La grande aventure pour le penseur de l'époque
postmoderne est de participer du balisage en terre inconnue, là où les
motivations continuent au travers des sapiences surdéterminant ce que
les dogmes opposent. Pour présupposé, est légitime la séparation
institutionnelle entre savoirs d'expérience à propos des états réalisés
au monde, et idéaux autant politiques que spirituels à propos du
potentialisé pour réaliser le futur. Mais opposer des appartenances
confessionnelles et des clans académiques apparaît qualificativement
contre fonctionnel.
Pour l'essentiel, le site héberge des ouvrages numérisés du domaine
public, ou en libre diffusion dès la première publication. Comme pour
les bibliothèques libres de droits, les éditions numériques peuvent à
l'écran des tablettes, liseuses et ordinateurs servir la documentation,
aussi bien qu'être imprimées localement à l'unité avec une imprimante de
bureau, ou chez l'imprimeur d'e-books.
Vivre pour améliorer dans l'avenir nos présents désirs, n'est pas encore vivre à réaliser le potentialisé au monde. Aussi est-ce à ne pas renier les magnifiques progrès réalisés en science pour comprendre la physique du monde, qu'en vue de préparer une demande déjà en cours, nous tentons de faire progresser des connaissances en métaphysique, d'appliquer à son domaine la théorie des ensembles, dans le cadre des règles de la sémiotique et de la systémique, avec pour l'aspect pragmatique, le rappel de singularités qui furent écartées dans les académies pour cause de ne pouvoir être prises en compte dans les limites des critères retenus à circonscrire l'expérimentation scientifique. C'est à permettre d'assembler en raison le puzzle cosmique fait de toutes les oppositions, contradictions et polarisations propres aux dynamiques servant de substrat au monde durant son instance de réalisation. Le but en est de viser la progression de soi permettant de choisir d'âme et en conscience la voie personnelle d'être aux autres dans les inséparables coordonnées du vrai du beau du bien.
Pour l'heure, nous ne pouvons encore que participer de la prise de
conscience d'une prochaine époque devant suivre la pleine réalisation de
celle qui est contemporaine. En conséquence, s'agissant de connaissances
en rapport à de nouveaux mobiles susceptibles de servir l'avenir, il
importe de considérer ce but indépendant d'une volonté visant à
influencer les présentes dynamiques sociales. C'est là un point
essentiel, car tout comme l'on sait que le développement de l'enfant
passe par différents stades de maturation psychologique devant
s'enchaîner à réaliser chacun à la suite les uns des autres pour le
plein épanouissement individuel —donc à ne pas court-circuiter l'un
d'eux sans dommages—, il ne peut qu'en être de même pour l'évolution de
l'humanité, dès lors que celle-ci repose sur les individus la composant.
Ce travail d'époque passe par un prêt-à-porter intellectuel s'appuyant
sur la recherche d'une pensée unique aux fins de mobiliser la plus
grande partie de l'humanité à son accomplissement. Travail d'époque se
partageant en pratique entre un temps d'intensivité réalisatrice, avant
que n'arrive par compensation sa corruption allant jusqu'à ne plus
consentir des différences d'appréhendement à l'institué dans l'époque.
Cependant que dans son aspect global, les différences individuelles et
celles des différentes cultures régionales sont la principale richesse à
caractériser l'humanité, précisément de se compléter dans leurs
partiellités, chacune résultant de particularités, donc à ne permettre
que la conscience partielle d'une réalité restant constamment plus
complexe que ce que l'on en conçoit. Sur ce modèle, chaque époque
constitue l'impérieux besoin d'accomplir un travail spécifique à
permettre la réalisation de l'étape suivante.
Les penseurs du futur n'évolueront eux-mêmes pas
autrement, c'est-à-dire à partir d'œillères intellectives, mais
depuis de nouveaux moyens. À l'époque du
relationnel entre tribus environnantes, qui permit l'actuelle instance
intéressant cette fois la pleine réalisation du relationnel entre
nations, il y eut cependant des visionnaires regardant au delà l'horizon
des tribalités, comme il en est aujourd'hui à sonder le futur au delà
l'horizon des relations humaines réduites au nationalisme. Chaque époque
successive anime ainsi en son sein des recherches à permettre
d'apercevoir le potentialisé dans l'actualisé pour l'avenir.
C'est grâce à la division des clôtures sociétales en des frontières
spécifiques des catégories culturelles, que nous en déclinons le
vocabulaire par une sorte de métissage des juxtapositions donnant sens à
la manière faisant qu'au gré des phrases se succédant à marquer les
époques, celles-ci tracent les particularités desquelles peut ressortir
la compréhension du grand livre en cours d'écriture. On y trouve au fur
et à mesure la possibilité de regarder au delà de son épopée l'ainsi
signifié en cours d'être joué, présentement, de façon restrictive à la
scène du théâtre planétaire. Sa dicibilité ne peut que rester ignorée de
quiconque veut ne considérer comme existant que la manifestation
objectivement physique du monde. Autrement dit tenir dogmatiquement les
significations de l'activité qualifiée en des effets attendus depuis des
valeurs d'action, comme advenant des propriétés physiques, à nier
l'existence des codomaines psychiques et spirituels.
Pour présupposé, la conjonction de ce qui se succède en différentes
époques éclaire, par son articulation, la syntaxe conduisant à saisir le
sens caractérisant la progression de l'espèce humaine au travers de ses
évolutions. En l'actuelle, on officialise académiquement au mieux le
domaine de la pensée en tant que produit physicochimique de l'encéphale.
D'où est l'exclusion de ce qui n'arrive pas de cause à effet sans raison
et depuis rien. Sens et qualifications n'apparaîtront que demain le
produit spécifique de la coréalité d'une psyché cosmique, endocosmique
aux réalités physiques à permettre des propriétés environnementales. En
sorte que cette réalité psychique, pour avoir comme externalité la
réalité physique, comporte encore dans son endocosme une réalité
spirituelle à constituer le vecteur des activités qualifiées par
lesquelles on vise mentalement des effets attendus.
À l'époque des vérités académiquement technoscientifiques, la conscience
spirituellement animique est encore dans les limbes, de n'en pas
reconnaître la fonction. Mais plus encore, ce qui passe par l'esprit
avec cela qui conjugue les valeurs d'agir advenant dans la vertu du
réalisé, n'a pas encore académiquement droit d'existence: sont choses
intangibles. La difficulté
est que ce qui relève de l'esprit, bien que dès à présent aperceptible
en une médiation spychospirituelle, ne peut avoir sa transduction dans
les mots de la psyché cernant le seul domaine des significations, alors
que le moyen parabolique dont on use dans les religions ne peut guère
par son écho conscientiel qu'en révéler l'existence.
Semblable disposition tripartite se conçoit comme préalable à pouvoir
organiquement en user. Et c'est la formation sur ce lieu là que l'être
personnalisé peut nous apparaître indéfinie, quand la moindre
progression en marche opère à conscientialiser des événements actuels,
même à ne sonder qu'en partie l'effectué au passé, en rapport à son
complément opposé: l'effectuable au futur. Ce faisant, nous pouvons en
tout temps vivre l'allégresse des efforts personnels comme pèlerins du
temps, attendu que ce qui nous attriste n'accompagne que les inerties
venant de refuser l'encours des transformations intérieures. Donc à ne
pas entendre le lexique propre à chaque animation de l'âme humaine dans
le relationnel à son altérité d'être, d'avoir et de faire. En une époque
en laquelle on ne séparait pas encore institutionnellement les
appréhendements intellectuels par spécialités, PLATON tenait les idées
pour avoir leur propre être, en toute indépendance de la matière, mais à
ne pas exclure une complémentarité physique au nom d'un autre monisme
doctrinaire. Au niveau de l'intellection, sont des éléments non
physiques à identifier les signifiants ressortant des relations entre
choses, êtres et divinités, pouvant sans doute varier indéfiniment dans
le principe de transformation.
Ce préambule introduit le sujet du petit livre à préluder l'à venir:
Regard
sur les motivations sociétales réalisant la présente époque
prendre conscience qu'un contrat social amélioré ne peut que
suivre la pleine réalisation de l'actuel 108 pages A5 En complément, pour comprendre le nouveau défi lancé aux plus entreprenants afin de participer dès à présent de la prochaine époque, voir aussi: L'actuel contexte postmoderne |
Dès la fin du 19e siècle, l'enseignement universitaire fit une place
quasi exclusive à l'interprétation moniste de la réalité. Le critère
d'objectivité scientifique en fut insensiblement orienté à tenir que,
pour que quelque chose existe, il en faut faire la preuve par le moyen
de la phénoménologie physique. Ajouter ce dogme à ceux venant de
séculaires intolérances religieuses entre elles à propos du croyable,
est en contradiction avec l'esprit qui promut autant la religion que la
science: ne rien exclure. De fait, la majorité des découvreurs, et parmi
eux les plus grands de ceux qui participèrent à l'avènement des
sciences, tenaient que des choses, tout comme des êtres, ne dépendent
pas nécessairement pour exister du domaine des manifestations physiques.
Très simplement, nous pouvons dire que vivre, c'est la possibilité de
choisir. Alors la question est de décider qui choisit à faire notre vécu
en chaque moment de la vie? Est-ce le corps du sujet disant JE en
relation à son altérité, ou les objets qui sont en sa propriété? Certes,
cesser de respirer, un cœur qui s'interrompt, ainsi que d'autres organes
ne remplissant plus leurs fonctions médiatrices de la conscience au
monde extérieur, c'est cesser de pouvoir s'exprimer à partir d'une vie
incarnée. Est-ce pour autant la fin? Parlons franc sur ce propos. Déjà,
ne commettons-nous pas une erreur de logique de définir la vie par les
moyens qui sont donnés pour vivre? Une table, un ordinateur, une voiture
sont-ils les atomes qui les composent? Non, puisque ce qui différencie
et individualise ces objets est autre que les substrats physicochimiques
qu'ils peuvent avoir en commun. Il ne peut qu'en être de même de réduire
dans le dogme matérialiste notre propre être au substrat corporel commun
à l'espèce humaine. Déclarer se servir de son corps pour s'exprimer
implique déjà en logique sémantique de n'être pas assimilable au corps.
Le scientifique scrute la nature du monde en circonscrivant son objet à
partir du questionnement allant de QUOI à COMMENT. Le magnifique
développement des sciences qui s'ensuivit est irremplaçable. Mais il ne
peut pour autant être complet, et donc les scientifiques ne sont pas en
mesure de pouvoir doctrinalement exclure d'autres catégories
d'appréhendement que celui qui se réduit à l'expérimentation du
physiquement manifesté. Depuis leur vécu intérieur, des spiritualistes
visent complémentairement sur tous les continents une existence
invisible, impalpable, non directement manifestable aux sens, mais à
pouvoir répondre spéculativement au questionnement s'instaurant entre
POURQUOI et QUI. L'aventure pour les générations futures sera
certainement de concilier le savoir scientifique à propos de la nature,
à la spiritualité des êtres à propos d'une surnature.
Grâce aux différentes disciplines scientifiques, nous savons que la
nature progresse, étant orientée à réaliser ce qui en elle n'est encore
que potentialisé. Mais depuis l'expérience scientifique, que
pouvons-nous apercevoir d'un lointain futur susceptible d'épuiser les
potentialités de progression? Après que les astronomes eurent montré que
le Cosmos ne fut pas créé pour embellir la demeure de l'humanité, vient
le moment de comprendre que la nature de l'Univers ne tourne pas autour
de la nature humaine. Aussi, nous confrontant à la progressive
complexification d'une nature en cours de réalisation par strates
systémiques du microcosme au macrocosme, il s'agit maintenant d'unir les
éléments de l'expérience sensible à l'entendement complémentaire de ce
qui, pour être non phénoménique, n'en existe pas moins. C'est l'essai
d'appréhender les apriorités d'un domaine croyable depuis les
instruments de la raison, afin de compléter le savoir d'expérience
scientifique, en ce que ce savoir se limite à l'existence des seuls
états réalisés d'une réalisation continue de la réalité, quand la plus
grande part du réalisable appartient au futur.
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